Aujourd'hui c’est le 200e anniversaire de Charles Darwin. Qui n’est plus tellement en état de souffler les bougies, mais tout de même. Il y aura des ballons, des clowns et des tortues-luth géantes. En effet 2009 permet de célébrer on ne peut plus dignement le bicentenaire de la naissance du géant de la science moderne que fut Charles Robert Darwin, en même temps que, par un heureux hasard du calendrier, le 150e anniversaire de la première édition de "De l’origine des espèces par la voie de la sélection naturelle", sa publication majeure.
Une « darwinomania » légitime, puisque la théorie de l’évolution des espèces, échafaudée par le savant à la barbe blanche et sans cesse enrichie, complétée, complexifiée par des générations de chercheurs au prix d’un nombre incalculable de travaux sur le terrain et en laboratoire, paraît indétrônable.
Ce que dit Darwin au milieu du XIXe siècle ? Que les organismes vivants sont en perpétuelle évolution, grâce notamment au phénomène de sélection naturelle qui fait qu’au sein d’une même espèce, les individus les plus adaptés à leur milieu se reproduisent davantage que les autres. Et que toutes les espèces (l’homme n’est pas exclu de ce schéma) descendent d’un ou de plusieurs ancêtres communs.
Un bouleversement dans la vision traditionnelle chrétienne qui prévaut alors, et pour laquelle les créatures en tout genre qui peuplent la planète sont des créations divines, immuables et indépendantes les unes des autres.
« La théorie de l’évolution au sens darwinien du terme est actuellement le meilleur cadre conceptuel que nous ayons à notre disposition pour comprendre rationnellement l’instabilité du vivant, pour penser un monde naturel essentiellement dynamique », commente Hervé Le Guyader, directeur du laboratoire « Systématique, adaptation, évolution ». Source : Le journal du CNRS, décembre 2008
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