dimanche 16 mai 2010

L ART ET LA MATIERE D UN MUSEE

Le centre Pompidou-Metz a ouvert ses portes cette semaine, sept ans après l'annonce de son installation. Plus qu'une simple opération culturelle, un pari sur l'avenir pour la cité lorraine, en quête de reconnaissance. En données brutes, 5 020m2 de surface d’exposition, dont 3 galeries de 1150m2 d’exposition chacune, 1 Grande Nef de 1200m2 , 1 Auditorium de 144 places , 1 Studio de Création de 196 places ,1 café ,1 restaurant , 1 librairie-boutique , 1 centre de ressource.
Pour plus symbolique peut-on faire un comparatif avec le Musée Guggenheim (Bilbao)et tirer des plans sur la cométe avec le recul de cette expérience. Rappel La construction du musée de bilbao a été décidée par le gouvernement nationaliste basque pour redynamiser la région et la ville, alors plongées dans un marasme économique dû à la reconversion de l'industrie lourde. Le coût du musée, financé entièrement par la province de Biscaye, a été de 150 millions d'euros, les collections et leur gestion étant de la responsabilité de la fondation Guggenheim.
Le musée par lui-même crée un très important afflux de touristes parfois plus intéressés par le bâtiment que par les collections. Douze ans après son ouverture, il est admis que le musée, qui accueille un million de visiteurs par an, contribue à la hauteur de 1,57 milliards d'euros à l'économie du Pays basque espagnol et a généré 45 000 emplois directs ou indirects sur la période.
Alors faut-il dire bon vent à cette initiative et espérer qu'en plus des emplois induits elle rapproche l'art du citoyen lambda ou cela va-t'il devenir une mode comme pour les parcs d'attractions à une certaine époque et la déconvenue de certains projet par la suite. En fait de question l'art est-il soluble dans la société de consommation ?

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