La Namibie, la Roumanie ou le Portugal ont-ils leur place dans la Coupe du monde ? Les premiers matches ont montré l'envie de jouer de pays où le rugby est en développement. Ces équipes apportent un peu de fraîcheur et de surprise à côté des grands chocs, attendus par tous, entre la dizaine de grandes nations qui dominent le rugby international. Mais, depuis une douzaine d'années, la professionnalisation du jeu a creusé le fossé entre les grandes nations et ces pays émergents, et les écarts énormes de niveaux et de scores lors de certains matches amènent l'International Rugby Board (IRB) à réfléchir à la réduction du nombre de participants à la Coupe du monde de 20 à 16 équipes. Es-ce une bonne idée , pour les financier peut-être , mais pour le développement de ce sport j'en doute .
Il n'existe pas en fait d'autre vrai compétitions ou des petites équipes peuvent rencontrer des gros , et c'est certainement leurs seul moyens de progresser aussi .Pour toutes ces équipes, la diminution des équipes qualifiées obscurcirait leur avenir. "Si l'on n'avait pas cet objectif de participer à la Coupe du monde, nous n'aurions pas le soutien d'autant de gens au Portugal et le rugby aurait du mal à exister dans notre pays", souligne l'entraîneur portugais, Tomaz Morais. Ne resterait-il alors plus que le marketing type calendrier de rugbymen à poils pour attirer le public vers ce sport. En tout cas ,le débat devrait être tranché lors d'un comité exécutif de l'IRB prévu à Paris du 17 au 19 octobre, en espérant qu'ils ne bottent pas en touche !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire