samedi 24 novembre 2007

ALERTE POLLUTION


Une cinquantaine de capteurs sont installés aujourd'hui dans l'agglomération afin de mesurer les sources de pollution existantes. Les résultats s'annoncent sans équivoque. Une détérioration qui est mesurée quotidiennement. En effet, depuis 1997, l'AIRAQ, est chargée de surveiller la composition de l'environnement aérien des villes d'Aquitaine. Aux côtés de villes comme Périgueux, Pau et Bordeaux, Agen se situe toujours en queue de peloton et occupe même souvent la dernière place. Le 6 novembre dernier, la préfecture de Lot-et-Garonne était la seule de la région à atteindre un niveau de 6 sur 10, soit un indice médiocre pour la qualité de l'air. Un seuil critique dépassé déjà quelques jours auparavant, le 26 octobre. Régulièrement, la cité agenaise est sujette à des pics de pollution que ne connaissent pas d'autres villes de la région, pourtant bien plus peuplées et avec un trafic routier bien plus important. Plusieurs facteurs expliquent la qualité déplorable de l'air agenais. Tout d'abord, la situation géographique d'Agen, enclavé, ne favorise pas la dispersion du benzène et du dioxyde d'azote, principaux polluants atmosphériques. L'absence de vent fort empêche également à l'air d'être renouvelé. Enfin, des problèmes de circulation récurrents alimentent la pollution dans l'agglomération. Avec les résultats d'une nouvelle étude, les pouvoirs publics pourront réagir et tenter de modifier le mode de vie des Agenais. Agen n'est pas balayé par le vent d'autan, il va bien falloir trouver des solutions pour réussir à améliorer la qualité de l'air ». Un souhait partagé par de nombreux Agenais

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