Après 17 ans de présence sur le territoire américain, l'enseigne Virgin Megastore s'apprête à mettre la clé sous la porte. Les six derniers magasins américains fermeront en effet leurs portes cet été, confirmant la mauvaise santé du marché de la musique physique.
Mais la crise du disque n'est pas la seule à blâmer. En effet, les Megastores ont réussi à rester profitables en diversifiant leur offre, avec des vêtements, des livres et des appareils électroniques. Mais la crise économique actuelle n'a pas aidé l'enseigne, et les six derniers magasins américains ont réalisé 170 millions de dollars de recettes l'an dernier, contre 230 millions quand les Etats-Unis comptaient 23 magasins en 2002.
Comment expliquer la fermeture des magasins, s'ils sont toujours profitables ? « Nos six meilleurs magasins en termes de ventes sont aussi nos six meilleurs magasins en termes immobiliers », explique Simon Wright, président du Virgin Entertainment Group. L'entreprise peut donc gagner plus d'argent en louant ces espaces qu'en les utilisant pour vendre de la musique.
Le Virgin Megastore de Times Square à New York sera le premier à fermer, le mois prochain, suivi par un autre magasin de New York et les établissements restants à Los Angeles, San Francisco, Orlando et Denver, qui auront tous fermé leurs portes en juin. Environ 1 000 employés seront licenciés.
Il reste aujourd'hui environ 150 Virgin Megastores dans le monde, notamment en France, en Australie, au Japon et au Moyen Orient. Tous sont détenus par des entreprises qui disposent de contrats de licence pour l'utilisation de la marque créée par Richard Branson.
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