mercredi 3 octobre 2007
Le Monde des Ā
" Le monde du non A est ce genre de roman qu'on lit en se demandant quand est-ce qu'il va commencer? Comme du Kafka ou du Lovecraft, la première lecture est assez difficile. L'auteur impose dès les premières pages un concept (la Machine et ses jeux) dont on peut raisonnablement penser qu'il constitura le fondement du roman (comme le rétrécissement dans l'homme qui rétrécit, la psychohistoire dans Fondation...) or au contraire, celui-ci devient presque un détail. Les évènements sont quasiment des non-évènements, les rapports entre les personnages deviennent de plus en plus complexes jusqu'à devenir incompréhensibles. Bref rien dans ce roman n'est conventionnel, et on se demande si à l'image de la philosophie non A, l'auteur n'a pas voulu écrire un roman non-aristotélicien.
Avec le recul, je me rappelle que j'avais pas trop aimé le lire, mais adoré l'avoir lu. Il paraît que Van Vogt pour trouver ses idées barrées avait une méthode assez particulière, il faisait sonner son réveil plusieurs fois par nuit, et notait ce qu'il lui venait à l'esprit, les rêves qu'il avait pu faire..."
cette critique de livre je l'ai trouvé sur un forum mais elle refléte bien quand même ma pensée par rapport à ce livre. C'est un des premiers "auteur classique de sf" que j'ai lu , je ne souvient plus pourquoi j'avais choisi ce livre , mais il est vrai qu'il fait parti de ceux qui comptent le plus , autant par sa forme littéraire ,le roman de A. E. van Vogt relève de quatre genres à la fois : le roman policier, l'essai philosophique, le conte mythique et le roman de science-fiction , que par les concept et idées qu'il utilise ou pour résumer quand la sf sert de terrain de jeu pour la philosophie.
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