mercredi 17 octobre 2007

Le Vaisseau Des Voyageurs


Il est là, au-dessus d'eux depuis un an, ombre menaçante, sourde et muette. Tous attendent un signe, un message de ses occupants. Vont-ils envahir la Terre, sont-ils bienveillants ou hostiles ? Nul ne le sait. Le vaisseau ne part pas, et les Voyageurs se taisent... Jusqu'à cette étrange nuit. La nuit du rêve. On apprend alors pourquoi ils sont venus. Ils proposent aux hommes ce que seuls les dieux possèdent : l'éternité. L'éternité... mais à quel prix ? Il n'y en a qu'un sur dix mille pour s'interroger. Et refuser. Matt Wheeler, par exemple. Qui voit ses collègues, ses amis, et jusqu'à sa propre fille, se transformer en êtres qui ne sont plus tout à fait humains. Résister ? Mais comment ? Comment sauver l'humanité ?
Autour de la figure attachante [mais Ô combien prévisible] du docteur Wheeler, le lecteur apprend à connaître chaque personnage dans ses fêlures intimes comme dans ses qualités, au cour d’une histoire qui se déroule toute seule, mais qui suinte l’ennui pages après pages. Un WILSON trop long et ennuyeux ? Eh oui, c’est possible.
Comme d’habitude, aucune réponse ne clôt un récit linéaire, comme d’habitude les personnages sont touchants, comme d’habitude la connerie est avant tout humaine, comme d’habitude nous ne sommes que des fétus de paille promenés par un vent cosmique qui nous échappe, mais désolé, non, cette fois, rien ne fonctionne correctement.

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