.« Des roses et des orties » est un petit joyau. Pas étonnant aussi que neuf mois après sa sortie dans les bacs, il soit déjà disque de diamant. Francis Cabrel en a déjà écoulé plus de 750 000 exemplaires. C'est la plus grosse vente de l'année 2008, loin devant les Noah, Benabar, ACDC, Maé et Willem, valeurs sûres de l'année.Un exploit colossal pour le chanteur d'Astaffort et ce dans un marché sinistré, pollué par les téléchargements et les copies en série.
« Franccciiiiisssse », lui, ne connaît pas la crise. Toujours au top, malgré ses 55 balais - il ne les fait pas ! - le public a depuis longtemps succombé à ces mélodies douces et romantiques, aux forts relents de folk et de blues. Et le dernier album, douzième du nom, sans doute plus engagé que les précédents, peut-être le plus accompli de tous, sorti depuis le 31 mars dernier, est bien parti pour battre tous les records. Encensé aux quatre coins de… l'Hexagone, glorifié par une tournée triomphale, qui reprendra fin janvier, « Des roses et des orties » cumule effectivement les lauriers. Sans la moindre épine.Fidèle à son image, l'auteur-compositeur lot-et-garonnais n'a pourtant pas squatté les studios de télé pour assurer sa « promo ». Sa réputation est faite, le bouche à oreille a fait le reste. La sortie d'un album signé Cabrel est toujours un événement en soi
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