Mais, quand d'un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l'odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable,l'édifice immense du souvenir
Marcel Proust, À la recherche du temps perdu. Du côté de chez Swann, 1913.
La vision de cités en ruine, particulièrement dans des films de sf ou historique sur les peuples d'Amériques du sud, me ramènent à mon enfance comme dans la madeleine de proust. Pourquoi, ou comment, je me suis souvenu de cette bd noir et blanc dans un papier de basse qualité, que j'avais acheté à un bouquiniste. L'histoire racontait l'arrivée d'explorateurs galactiques sur une planète, totalement en ruine, dévasté par qui sait quel conflit. Ayant fini de survoler le premier continent, ils se mirent en route en direction du suivant sur la planète et la mauvaise surprise il se sont retrouvés en plein e bataille d’engins et robots mécaniques. Pour la fin de l’histoire il ne restait plus aucun des belligérants de chaque camps. Seules les machines automatiques continuaient de se faire une guerre absurde et sans raison.
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