vendredi 24 août 2007

Tous à Zanzibar John K. BRUNNER

j'ai Lu - SF : Le Livre de Poche - SF
01 - Tous à Zanzibar (1968) - n° 1104 [Tome 1]
02 - Tous à Zanzibar (1968) - n° 1105 [Tome 2]
Ce livre a obtenu le prix Hugo 1969, le British SF Award 1970 et le prix Apollo 1973

L'avenir vous inquiète , la pollution ,le terrorisme , la surpopulation , le dérèglement climatique , attendez vous n'avez encore rien vu . Allez tous à zanzibar et vous verrez l'avenir.
En 2010, le nombre des êtres humains est tel que, s'ils se tenaient au coude à coude sur l'île de Zanzibar, ils la recouvriraient en entier. La surpopulation entraîne la disparition de toute sphère privée, un contrôle génétique draconien et une anarchie urbaine généralisée. La pollution fait qu'à New York, des distributeurs d'oxygène sont à la disposition de ceux qui ont besoin de faire le plein avant de traverser les rues. La consommation de tranquillisants, pour limiter les nécessaires tensions sociales dues à la promiscuité, s'est généralisée.Les radiations ont entrainé l'augmentation du taux des maladies héréditaires à un tel point que des mesures draconiennes sont prises : les individus porteurs sont automatiquement stérilisés et seuls se reproduisent ceux qui ont des caryotypes sains. L'eugénisme est développé. Évidemment, la liberté individuelle est résolument refusée.
À New York, Norman, un jeune Afro-Américain, travaille pour la toute-puissante General Technic Corporation dont le superordinateur Shalmeneser organise l'achat pur et simple d'un pays africain. Son compagon d'appartement, Donald, apparemment un simple étudiant, est en fait recruté par les services secrets qui l'envoient s'emparer de la découverte d'un généticien d'un pays du tiers monde qui ferait de tous les nouveaux-nés des génies prédéterminés.
"C'est une construction littéraire comprenant un roman, plusieurs nouvelles, une série d'essais et tout un tas de trucs, le tout constituant une sorte de film. Si Tous à Zanzibar prouve une chose, c'est que le tout peut être plus grand que la somme des parties." (Norman Spinrad)

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